Source New York Post (États-Unis)
Référence « Egypt’s Empty Promise », par Nir Boms, New York Post, 19 novembre 2005.
Résumé L’Égypte, le plus grand pays arabe du monde organise sa deuxième élection de l’année, mais les nouvelles ne sont pas bonnes. Le mois dernier, Hosni Moubarak a été réélu et le premier tour des élections parlementaires a donné de très bons résultats pour les Frères musulmans. Le régime Moubarak a affirmé que les dernières élections présidentielles étaient le premier pas vers le « progrès », mais ces promesses semblent être des mots creux. Même le Conseil national des Droits de l’homme en Égypte, financé par le gouvernement, a estimé que les élections n’avaient pas été vraiment une compétition électorale.
Le gouvernement a tout fait pour favoriser le parti de Moubarak, le Parti national démocratique. Officiellement, le parti Ghad a obtenu 7,6 % des voix mais pour ses dirigeants, ils auraient dû en avoir au moins 30 %. Pourtant, à la Maison-Blanche, on se félicité des avancées enregistrées. Dans le même temps, toutefois, Amnesty International a dénoncé la pratique de la torture dans ce pays, le rapport sur la liberté religieuse du département d’État s’alarme du non respect du droit des coptes et le gouvernement égyptien a fait arrêter un blogueur féministe de 21 ans.
Pour la première fois cette année, l’aide états-unienne à l’Égypte est conditionnée aux réformes politiques et économiques, cela débouchera peut-être sur quelque chose.
Ancien fonctionnaire à l’ambassade d’Israël aux États-Unis, Nir Boms est vice-président de la Foundation for the Defense of Democracies et membre du Council for Democracy and Tolerance de Tashbih Sayyed du cabinet Benador Associates. Il est vice-président du Centre for Freedom in the Middle East .